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Faites du sport ! En pratiquant régulièrement, vous pouvez en sentir les bienfaits, tant sur votre physique que sur votre mental. Trente minutes de sport au moins trois fois par semaine vous garantissent une bonne forme et une bonne santé. Voilà ce qui peut se dire à une personne en bonne condition physique. Qu’en est-il d’une personne en situation de handicap (PSH) qui souffre d’une mobilité réduite ? Par définition entravée dans son mouvement ou sa motricité, peut-elle tirer des bénéfices du sport ? Si oui, lesquels ? Quels sont les bienfaits du sport sur une personne souffrant d’un handicap ?



Pourquoi encourager l’activité physique pour les personnes handicapées ?


A priori, le sport et le handicap ne font pas bon ménage. Il semble difficile  de demander à une personne qui présente un handicap moteur ou sensoriel, ou qui souffre d’une déficience intellectuelle, de faire du sport. Pourtant, on encourage vivement la pratique d’une activité physique chez les personnes handicapées. Parce qu’une personne handicapée est touchée dans son physique ou dans son mental, adopter une vie active lui procure de nombreux avantages. Un programme de sport adapté va lui permettre de mobiliser les muscles qui peuvent l’être et de solliciter son mental. Cette activité exceptionnelle dans sa situation ne peut qu’entraîner des effets positifs. Plusieurs raisons à cela. On fait le point pour vous.



Quels sont les avantages du sport pour une personne handicapée ? 


Qu’ils soient d’ordre physique ou psychique, on ne compte plus les bienfaits d’une activité physique pour les personnes handicapées. Mais on peut les recenser. Ils sont au nombre de douze. Vous nous suivez ? 



Premier bienfait : être en meilleure condition physique 


On imagine le bienfait de l’activité physique pour une personne qui a du mal à bouger. Le sport aide la personne handicapée à préserver son tonus musculaire, voire à développer davantage certains muscles pour compenser le handicap. Mieux vaut être fort pour actionner les roues d’un fauteuil roulant et retrouver une autre forme de mobilité ! Il en faut du souffle quand on confie à ses bras le soin de mouvoir son corps dans un fauteuil métallique d’un certain poids ! En retrouvant une activité physique, la personne entravée dans ses mouvements gagne alors en endurance, souplesse, habileté, puissance musculaire … Elle a une meilleure coordination dans ses gestes et une meilleure maîtrise de son corps.  



Second bienfait : sombrer dans un meilleur sommeil


On s’en doute, difficile pour une personne qui se dépense peu ou pas de trouver le sommeil. Une activité physique régule les hormones du sommeil. La consommation d’énergie met les muscles à l’épreuve. Après une séance de sport, le corps ressent le besoin de se reposer pour récupérer. Le sommeil vient alors plus facilement. La personne handicapée se réveille moins souvent dans la nuit. Elle peut même plonger dans un sommeil réparateur. Son humeur sera plus stable, et il lui sera plus facile d’aborder la journée en se réveillant. Les bienfaits d’une activité physique s’en ressentent ici.



Troisième bienfait : lutter contre le stress


Une personne handicapée peut ressentir de la frustration à ne pas mener une vie active. Son immobilité peut être anxiogène et générer un stress constant. Le stress est bénéfique quand il répond ponctuellement à une menace ou une difficulté en augmentant le rythme cardiaque, la tension artérielle ou la production d’hormones. Il est nocif quand il se transforme en état permanent. A fortiori pour une personne handicapée qui ne peut pas évacuer ses tensions. Il lui est difficile de ne pas vivre sous pression si rien ne lui permet de réguler son anxiété. C’est là que le sport intervient. L’activité physique est le moyen idéal d’apaiser le mental en libérant les tensions accumulées dans le corps. Aidée par une activité physique, une personne handicapée parvient plus facilement à se calmer et à récupérer. Soit à se libérer. 



Quatrième bienfait : ressentir un mieux-être 


Le sport libère les hormones dites du bonheur. L’effort physique favorise la production d’endorphines, de sérotonine et de dopamine. Connues pour procurer un sentiment d’apaisement, une sensation de bien-être et de plaisir, elles sont bienfaisantes pour le mental d’une personne handicapée. Une personne souffrant d'un handicap peut être recluse chez elle ; elle est soumise à une activité réduite ; elle dépend souvent de personnes externes.  Plus que quiconque elle a besoin de tout ce qui peut la faire se sentir mieux. Après l’effort procuré par une activité physique, elle ne peut que profiter de son bienfait.



Cinquième bienfait : gagner en estime de soi 


Un handicap peut être très difficile à vivre dans la mesure où une personne peut se sentir diminuée. Réduite à demander de l’assistance, un sentiment de dépendance peut se faire sentir. En pratiquant une activité sportive, une personne handicapée parvient à retrouver une autre forme de mobilité, donc d’autonomie. En bougeant différemment, elle n’est plus condamnée à l’immobilisme. Elle peut reprendre confiance en ses capacités. Il s’agit alors de faire du sport pour s’épanouir et parvenir à une certaine forme d’accomplissement. D’où l’importance capitale d’une activité physique pour une personne handicapée



Sixième bienfait : gagner une plus grande confiance en soi


En pratiquant une activité physique, une personne handicapée se fixe ses propres objectifs. Elle peut se sentir fière une fois ceux-ci atteints. Satisfaite de ses réalisations, d’elle-même pour s’être dépassée. Alors qu’elle apparaît souvent comme une personne enfermée dans des limites, elle a soudain relevé des défis, remporté des challenges. Selon le programme de sport  qu’elle s'est fixé, selon ses capacités. En mettant l’accent, non plus sur ce qu’elle ne peut pas faire, mais sur ce qu’elle peut faire désormais, la personne handicapée retrouve un équilibre au quotidien et gagne en confiance. Elle avance à sa manière. C’est bon pour son physique, c’est bon pour son mental. 



Septième bienfait : dépasser ses limites


Par définition, une personne handicapée est confrontée à des limites. Le sport par excellence peut l’aider à les dépasser. Pratiquer une activité physique permet de soulever les barrières, de ne plus faire du handicap un obstacle. En s’engageant dans une activité sportive, la personne handicapée se fixe des objectifs. Elle peut mettre en place un programme de sport. Elle exécute des exercices sportifs. Au lieu d’être coincée dans un fauteuil à attendre que le temps passe, sa séance de sport ponctue sa semaine ; marque sa progression ; lui permet d’enregistrer des résultats. Lorsqu’ils sont visibles, ils lui montrent que son corps à elle aussi peut changer. Cette opportunité de mettre l’accent sur le mouvement pour une personne à mobilité réduite permet à la personne handicapée d’avancer. Ce n’est plus son incapacité à dépasser des limites dans laquelle elle est figée qui la caractérise. C’est sa capacité à grandir.



Huitième bienfait : redéfinir son identité 


En choisissant un sport que d’autres aiment ou pratiquent, une personne handicapée n’est plus juste une personne handicapée. En exerçant une activité sportive sélectionnée en fonction de ses goûts et de ses capacités, elle ne se définit plus seulement par rapport à son handicap. En se distinguant dans la pratique d’un sport, une personne handicapée sort pour un temps de la catégorie « personne ayant des capacités limitées » puisqu’elle dépasse ses limites. Ses compétences sont valorisées et soulignent ce dont elle est capable. En exprimant son potentiel, elle se définit comme un être unique et sort du monde du handicap dans lequel elle est parfois enfermée. 



Neuvième bienfait : créer du lien


Une personne handicapée qui se rend dans une salle de sport aménagée pour elle saisit l’occasion de s’immiscer dans un groupe ; de rencontrer d'autres handicapés soumis aux mêmes contraintes ; de faire la connaissance de sportifs passionnés faisant leur programme de sport. C’est l’occasion de nouveaux échanges, le prétexte de sortir de l’univers dans lequel elle est confinée. Des moments conviviaux se créent donnant lieu à des échanges, des partages, des rencontres. Une personne handicapée qui fait du sport à domicile dans une salle de sport maison spécialement aménagée pour elle, peut également bénéficier d’un accompagnement professionnel personnalisé. Ces relations avec un autre environnement la sortent de son isolement ; elles l’incitent à interagir avec d'autres personnes ; à développer ses capacités d’échange. Elles contribuent à lutter contre le repli sur soi, fréquent chez une personne souffrant d’un handicap.



Dixième bienfait : jouir de l’égalité des chances 


Un handicap limite une personne. Grâce au sport qu’elle pratique comme tout le monde, une personne handicapée peut aspirer à vivre comme les autres, sans être appréhendée à partir de son seul handicap. Faire du sport, c’est donner vie à son corps ; ou à une partie de son corps dans le cas d’une personne handicapée. C’est faire fonctionner son physique. C’est aérer sa tête. On comprend l’intérêt d’une pratique sportive pour une personne handicapée. Comment faire profiter une personne handicapée des bienfaits du sport ? En rendant les activités physiques accessibles. En adaptant les salles de sport à la nature et au degré de leur handicap. En veillant à leur sécurité. C’est rendre le sport accessible à tous, même à ceux dont les capacités sont réduites. C’est inclure une personne handicapée, sans la forcer à entrer dans une norme, pour qu’elle puisse elle aussi profiter des bienfaits d’une activité physique. 



Onzième bienfait : introduire de la variété


Quelle activité physique pratiquer pour une personne handicapée ? Vers quel sport l’orienter ? Vers les exercices de sport qui peuvent l’aider à s’épanouir.  En veillant à ce qu’ils  lui soient adaptés ; en prenant en compte sa condition physique particulière ; en sélectionnant l’activité sportive selon le type de son handicap. La bonne nouvelle ? Beaucoup de sports sont aujourd’hui accessibles aux personnes handicapées. La liste des programmes de sport est très variée, qu’il s’agisse de sports collectifs ou individuels, en extérieur, en salle, ou à la maison



Douzième bienfait : se sentir bien chez soi


Une personne handicapée peut souffrir d’être fréquemment enfermée entre quatre murs. Sa mobilité réduite diminue considérablement ses déplacements. Et il n’est pas toujours évident pour elle de pouvoir se rendre à une salle de sport. Elle doit pour cela bénéficier d’une assistance et être dotée d’un équipement de sport particulier qui peut s’avérer très coûteux. La solution ? Le sport à la maison. Pourquoi ne pas pratiquer le handisport à la maison ? Des dispositifs existent. Une matériel de sport spécialisé est désormais accessible qui garantit des appareils sportifs adaptés et sécurisés. Plutôt que de ressentir son chez soi comme une prison, la personne handicapée peut mettre en place son programme de sport et pratiquer ses exercices sans avoir à sortir de chez elle. La séance de sport maison devient l’occasion pour la personne handicapée de se libérer sans avoir à sortir de chez elle. Faire du sport à domicile lui permet de ne plus se sentir cloîtrée chez elle et de se réconcilier avec son lieu de vie. 



Conclusion


Le sport, c’est bon pour la santé ! Pour ceux qui sont en bonne santé. Et pour ceux qui sont nés avec un handicap, ou vivent soudainement une situation de handicap.


En faisant du sport, une personne handicapée peut se lancer dans une pratique sportive sans craindre pour une fois de « ne pas y arriver ». Elle peut se sentir bien dans son élément en s’activant différemment. Elle peut trouver progressivement une autre façon de bouger. D’avancer. De sortir de ses limites et de se dépasser. D’être mieux dans sa peau et de se faire plus confiance. De s’estimer davantage. En s’adonnant à une activité physique, une personne handicapée peut en mesurer les bienfaits sur son corps tel qu’il est.  Et modifier la chimie de son cerveau. 


Avec le sport, c’est tout un mode de vie que la personne handicapée met en place. Pour se sentir bien dans sa peau, ce qui signifie aussi bien dans sa tête. Quel que soit son mode d’entraînement sportif, léger, modéré ou intensif ; quels que soient les exercices de sport qu’elle pratique et qu’elle a sélectionnés en fonction de ses capacités, une personne qui souffre d’un handicap tire des avantages du sport. Elle en retire tous les bienfaits.

 

Non seulement une personne handicapée peut faire du sport. Mais il lui est fortement recommandé d’en faire. Il ne s’agit pas seulement de permettre, mais d’encourager, de favoriser l’activité physique pour les personnes handicapées